De nombreux entrepreneurs ne se rendent même pas compte qu’ils gaspillent leur charge mentale pour des tâches futiles voir inutiles. Il est primordial de préserver sa charge mentale si on veut rester performant sur la longueur. Le Business en ligne ce n’est pas un 400m départ arrêté. C’est plutôt les 24H du Mans 365 jours par an. Surtout quand on débute et que l’on à encore tout à prouver.
Dans cet article je vais vous parler de mes méthodes pour optimiser et préserver ma charge mentale. Il n’est pas question dans cet article de réinventer la roue mais de se servir de méthodes qui ont déjà fait leur preuves. Je parle bien entendu de la fameuse Loi de Pareto, de la méthode POMODORO et bien entendu de la pyramide de Maslow. Parce qu’il est important de maîtriser la temporalité, un athlète débutant ne fera pas les même efforts qu’un athlète olympique; Ou à contrario un athlète senior à l’approche de la retraite.
Comment réduire considérablement sa charge mentale ?
Voici une vidéo avec un peu plus de légèreté qui résume assez bien ma méthode pour réduire ma charge mentale aussi bien dans ma vie privée que professionnelle.
Les exemples dont je parle dans cette vidéo sont typiquement des exemples que n’importe qui pourrait appliquer dans sa propre vie. Bien souvent ce qui nous prend le plus de charge mentale se trouve devant notre nez. Mais le formatage de la routine quotidienne nous fait oublier à quel point cette répétition ingrate nous pollue le cerveau.
Imagine toi en train de créer le Business en ligne qui va changer ta vie et être perturbé dans ta réflexion par l’idée que tu as oublié de sortir la poubelle ! Oublié de faire pisser le chien ? De tondre la pelouse parce que ce weekend il va pleuvoir… Bref un enfer pour ta créativité et ton focus.
Notre cerveau n’est pas fait pour subir cette charge mentale que nous lui infligeons…
Très peu d’entrepreneurs que j’ai pu rencontré dans ma carrière ont la sagesse de préserver leur charge mentale. Pourtant c’est leur outil majeur, celui sans lequel ils seraient “presse bouton” dans une usine. Ou n’importe quel autre poste sans qualification particulière. Et bon nombre finissent à 30 ou 35 ans en Burnout à subir des fatigues chroniques, un manque ou des troubles du sommeil, une chute vertigineuse de leur libido et par fois pire encore…
Les médecins appelle ça le surmenage mais ça c’est la conséquence directe d’une maltraitance régulière de sa charge mentale. Je pense donc qu’au lieu de soigner la résultante il faudrait plutôt s’intéresser à la cause du problème. Apprendre dès le plus jeune âge à préserver sa charge mentale dans toutes les situations possibles.
Nous ne sommes pas tous égaux…
Selon la pyramide de Maslow représenté à droite, l’humain lambda peut envisager 5 paliers dans sa vie selon l’idéologie du travail.
Le premier palier est celui des besoins physiologiques que tout à chacun arrive à atteindre sans trop de difficultés. (et encore pas tous… mais c’est un autre débat)
Mais on s’aperçoit rapidement lorsque l’on s’intéresse à la sociologie que bon nombres d’individus se contentent de ce palier basique. En d’autres termes, la classe des pauvres aussi bien financièrement qu’intellectuellement sans vouloir les stigmatiser outre mesure.
Les deux paliers suivants…
Ensuite le palier des besoins de sécurité qui représente très certainement la classe moyenne ouvrière dont le rêve d’accomplissement se limite à un petit pavillon de banlieue paisible. Une petite vie “pèpère” et la plupart du temps un “job de planqué” à 35h/semaine, 5 semaines de congés par an. Bref le cliché type du presque pauvre qui s’en sort grâce à son boulot d’esclave et les crédits à la consommation pour s’offrir quelques facilités. Celui ci n’a rien à craindre du surmenage et ne s’inquiétera jamais de préserver sa charge mentale.
Juste au dessus nous avons le stéréotype de l’individu moyen : la classe moyenne supérieure (aisée). En recherche permanente de reconnaissance sociale, celui ci manifeste un besoin d’appartenance. Il est en général suffisamment éduqué pour se servir de son cerveau au quotidien pour des tâches plus complexes. Mais il gaspille sa charge mentale dans des futilités aussi ridicule que la considération du regard des autres.
Que va penser X si je fais Y ? Comment faire baver A en achetant tel ou tel signe extérieur de richesse ? Comment financer le séjour au ski alors que j’ai déjà cramé le budget vacances sur la côte d’azur cet été ? Bref le pigeon de service qui se fait défoncer par la société de consommation. Et pour la grande majorité n’a même pas conscience de l’importance de préserver de sa charge mentale.
Maîtriser sa charge mentale : une histoire de classe sociale ?
Le palier du dessus c’est celui du petit bourgeois : La classe supérieure. Pas encore suffisamment riche pour échapper au système et la matrice alors il se soumet bien volontiers. Bien souvent cadre supérieur dans une grande industrie, chef d’entreprise d’une PME, il cherche son accomplissement dans le besoin d’estime. Il dépense aussi une grande charge mentale mais cette fois dans des solutions qui lui permettrai d’atteindre le dernier palier.
La reconnaissance de ses pairs est bien plus importante pour lui que les signes ostentatoires de richesse. D’un point de vue extérieur on pourrait parfois le confondre avec un riche. Mais rapidement l’étiquette de petit bourgeois réapparait quand il dilapide une grande partie de sa charge mentale en cherchant l’appréciation des autres. Ce qui inévitablement l’empêchera d’atteindre le dernier palier de la pyramide de Maslow.
Le haut du panier…
Pour finir le dernier palier donc le besoin d’accomplissement que l’on retrouve principalement chez les riches. La gestion de la charge mentale est bien souvent chez les riches à son paroxysme le plus extrême. On parle là de Deepwork, décompression, focus à court et moyen terme, de méditation pour l’élévation vibratoire, le recours parfois aux sciences shamaniques pour une maitrise parfaite de son “MOI” intérieur. On observe chez eux une parfaite maîtrise du temps et une pratique méticuleuse de la Loi de Pareto par la discipline. Leur quête d’accomplissement ressemble souvent à un plan d’action dont ils maitrisent chaque paramètres. Le riche se reconnait souvent à sa gestion cohérente de son temps et de sa capacité à préserver sa charge mentale.
Faut il être riche pour apprendre à être focus ?
Bien évidemment que non, il suffirait même qu’un pauvre puisse envisager l’importance de la gestion de sa charge mentale pour qu’il puisse se donner les moyens de gravir les paliers. Mais la réalité est tout autre car il est question d’éducation et d’être en capacité de se servir de son cerveau d’une façon moins primitive. L’éducation nationale même si elle comporte beaucoup de défauts, permet aux plus pauvres d’accéder à l’éducation et à la culture. Internet donne aussi cette possibilité surtout à l’heure des algorithmes intelligents et des intelligences artificielles.
Mais soyons juste honnête et pragmatique. Combien de personnes pauvres ou issue des classes moyennes choisissent de poursuivre des études supérieures ou de s’auto-éduquer sur Internet ? Et combien de personnes de la classe supérieure ou riche le font ? Il ne faut pas avoir fait St Cyr ou normal Sup pour répondre à cette question n’est ce pas ?
Savoir se préserver naturellement
Selon moi tout est une histoire de transmission générationnelle du champ des possibles. Lorsque tu nés dans une famille bourgeoise ou riche, les hautes études, la culture et l’auto-éducation sont ancrés dans cette transmission générationnelle. Mais dans les autres catégories sociales, la transmission générationnelle est beaucoup moins ambitieuse voir inexistante.
J’ai par exemple eu la chance de grandir dans un parc résidentiel de petits bourgeois dans lequel mes copains avaient tous reçus une éducation financière de leur parents. Chose dont moi j’ignorais l’existence et la nécessité étant issu de la classe moyenne ouvrière. J’ai d’ailleurs passé 20 ans de ma vie à me dire que j’avais réussi parce j’avais réussi à passer un palier de plus que mes parents. Il y a encore 10 ans je pensais qu’être dans la classe moyenne supérieure était le maximum que je puisse atteindre. Et pourtant aujourd’hui je focalise sur la gestion de ma charge mentale, à pratiquer le 20/80 de Pareto et les Deepwork de la méthode POMODORO.
Je te laisse imaginer à quel palier je me trouve exactement….
Comment utiliser la Loi de Pareto pour optimiser l’utilisation de son cerveau ?
Selon la Loi de Pareto, il est primordial de se concentrer sur 20% de son activité pour obtenir 80% de résultats. Tout ça c’est bien beau mais concrètement comment met on ça en place ?
Alors je dois vous avouer que cela fait facilement 2 ans que j’essaye de respecter cette proportion d’efforts pour obtenir mes résultats. Mais concrètement c’est très difficile à appliquer au quotidien. Que ce soit dans ma vie personnelle ou dans ma vie professionnelle. Je pense ce schéma n’est pas applicable à la lettre mais provoque un besoin d’optimisation de sa productivité. Qui à mon sens est bien plus pertinent plutôt que rester bloqué sur le 20/80.
Dans certain domaine j’ai réussi à le mettre en place sans aucune difficulté. Par exemple pour ma consommation de réseaux sociaux. J’ai déjà l’avantage de ne pas utiliser les réseaux dans ma vie privée donc une utilisation uniquement professionnelle. J’ai donc réduit de 80% ma consommation. Et je me suis aperçu que mes 20% d’efforts m’apportaient tout autant de résultats qu’avant.
Autre cas pratique dans ma vie professionnelle avec une répartition différente.
YouTube me prenait en 2021 environ 2 jours par semaine, entre les sessions d’enregistrement, le montage et la publication. D’autre part, je dépensais une charge mentale énorme car j’étais toujours en flux tendu avec la publication de mes vidéos. En 2023, YouTube me prend 3-4 jours par mois soit 1 jour de tournage et 2 à 3 jours de montage/publication. J’ai donc réduit de plus de 50% mes efforts et pourtant j’obtiens de meilleurs résultats.
J’ai optimisé la totalité de mon process (enfin maintenant j’ai un process au lieu de le faire à l’arrache) :
- La durée de mes vidéos : de 45min/1h je suis maintenant à 15/20 minutes
- Le script : Avant je scriptais tout à me prendre la tête pendant des heures. Maintenant je note 3-4 points majeurs à insérer, quelques mots clefs et je lance l’enregistrement.
- Les prises vidéo : Avant dès que je bafouillais je recommençais maintenant je laisse filer et je reprend en marquant une pause que je supprimerai au montage.
- Le montage : Le mieux c’est d’avoir un monteur forcément mais en utilisant toujours la même trame sur Première Pro je gagne un temps de fou.
- Le chapitrage : Je repère pendant le montage directement sur la Timelaps le timing de chaque chapitres, ce qui m’évite de rechercher à la publication.
- L’export : Pendant que j’exporte une vidéo (5-10minutes) je crée la miniature sur mon éditeur graphique assisté de template : Grafikky un outil 10en1.
- L’import sur Youtube Studio : J’ouvre le nombre d’onglets nécessaires au nombre de vidéos que j’ai à poster et j’importe chaque vidéo. Le temps que l’import se fasse, je rempli chaque titre/description/chapitres/mot clefs/miniature/tag selon une template par thématique que j’ai créé avec le temps. Puis je personnalise chaque description en optimisant avec les mots clefs de la vidéo. Je finalise la publication (monétisation, fiche, écran de fin) en non répertorié.
- Le SEO : En mode “non répertorié” je vérifie la pertinence SEO avec une application qui s’appelle Tubebuddy, j’applique 2-3 modifications et optimisations puis je ferme.
- La programmation : Je programme chaque vidéo au rythme de 2 vidéos/semaine
Optimisation de mon planning en Deepworks de 2h :
- Le Jour 1 : Je script et je tourne entre 8 et 10 vidéos quitte à changer de vêtements entre 2 vidéos.
- Jour 2 : Je ne fais que du montage + miniature à chaque export.
- Le jour 3 : Je termine les montages qui me reste puis je crée des shorts de mes 8-10 vidéos.
- Et enfin le jour 4 : Je publie, programme et optimise chaque vidéos/shorts sur YouTube studio.
Avec le temps, l’expérience et suivant la durée de mes vidéos, le sujet ou le format, j’arrive à tenir ce planning sur 3-4 jours par mois. Ce que je trouve amplement suffisant par rapport aux résultats que j’obtiens avec ma chaîne YouTube. Clairement cela me permet de préserver ma charge mentale puisqu’une fois programmé c’est Youtube et Google qui s’occupent de m’apporter des vues sur mes vidéos.
Les Deepworks selon la méthode POMODORO
Je dois aussi vous avouer que je suis un “mauvais élève” de POMODORO mais étant divergent par nature, j’ai adopté ma propre méthode. La méthode POMODORO consiste à être focus 25 minutes puis relâcher la pression 5 minutes en pause et renouveler 4 cycles pour enfin prendre une pause plus longue de 20 à 30 minutes.
Clairement cette méthode telle quelle ne me convient pas du tout, mes Deepworks font en général 2h puis une pause de 10-15 minutes et 4 à 6 cycles par jour 7/7.Cependant chacun doit pouvoir adapter ses Deepworks selon sa capacité de concentration optimale. Il n’est pas conseillé de s’infliger plus de Deepworks que vous êtes en capacité d’en assurer. Par ailleurs, votre charge mentale doit être à son niveau le plus bas pour pouvoir bénéficier de suffisamment de focus durant ces Deepworks.
Quelques astuces qui permettent de réduire votre charge mentale durant vos Deepworks
Il est indispensable surtout quand on est débutant de pouvoir s’isoler de toutes perturbations extérieures : musique, télévision, smartphone, enfants, épouse et bruits environnants. Vous disposez également de tout un tas d’outils qui peuvent vous aider à vous maintenir dans un état de focus total comme le sport ou la méditation avant une séance de Deepwork. Mais c’est souvent plus simple comme couper les notifications sur son smartphone et son ordinateur. Voir carrément mettre en mode avion ou ne pas déranger vos applications source de distraction.
Pour le côté famille, vous devez impérativement expliquer à votre époux(se) et vos enfants qui vous êtes au travail. Qu’ils ne peuvent pas vous déranger pendant ces périodes de Deepwork et si possible respecter vos efforts en limitant leur nuisances sonores. Quand on explique bien, on est compris !
Pour l’environnement de travail, privilégiez un endroit calme, une pièce fermée si possible mais ventilée. Il ne s’agit pas de vous enfermer dans une grotte sombre et asphyxiante. La température de cette pièce doit aussi être maîtrisée, pas trop froid mais surtout pas trop chaud.
Ne négligez pas vos temps de pause…
Comme une voiture ou une moto de compétition, si vous lui en mettez plein la gueule dès le premier tour de piste… il y a peu de chance qu’elle tienne jusqu’à la fin de la course. Et bien pour vous et votre cerveau c’est pareil. Inutile de vous surcharger en Deepwork d’une part mais d’autre part, ne négligez pas l’importance de marquer un véritable temps de pause entre deux Deepworks.
Profitez en pour boire un café ou un thé chaud ça aide à réguler votre température corporelle. Mais surtout ne buvez rien de trop frais. Idem pour la nourriture, mangez toujours très léger durant vos cycles. Un repas trop lourd vous mettrez directement en mode digestion donc en état de fatigue. Si vous pratiquez la micro sieste de 10 minutes, cette pause peut être ultra régénératrice.
Évitez de vous plonger dans votre smartphone pendant une pause car cela aura l’effet inverse et vous ne verrez pas le temps passer. Vous pouvez quand même checker qu’il n’y a pas eu d’urgence notoire pendant votre séance de Deepwork mais rien de plus. Laissez votre smartphone en mode avion pour préserver votre charge mentale.
La discipline est un atout majeur pour préserver votre charge mentale
Ne rêvez pas cette discipline ne va pas arriver toute seule un beau matin. Il va falloir vous l’imposer pour qu’elle devienne une seconde nature chez vous. Certains vous diront qu’il faut ajouter des séances de sport intensive, un réveil programmé à 5h du matin, un rituel du coucher avant 22h, des douches glacée au réveil et avant de vous coucher etc… Très sincèrement je doute de l’efficacité sur le long terme de ce genre de pratiques contraignantes.
Je ne dis pas que ça ne sert à rien mais si vous n’aimez pas la contrainte, une telle rigueur risque de se transformer en véritable calvaire au quotidien. Il est important de ne pas se coucher trop tard et surtout d’éviter de se lobotomiser avec la télévision, Netflix et les smartphones. De se lever le plus tôt possible et d’attaquer directement son cycle de Deepworks. Mais encore une fois cela dépend de chaque individu et de son niveau dans le Business.
Je dois avouer que je suis difficilement aussi rigoureux sur mes horaires de travail. Mais j’essaye tant bien que mal de commencer et de terminer le plus tôt possible chaque jour. Cela me permet aussi de pouvoir profiter de mon temps libre plus efficacement en fin d’après midi.
La méditation est aussi un bon moyen pour évacuer
Votre capacité à accumuler de la charge mentale dépend aussi de votre niveau d’élévation vibratoire activé par la méditation. Si votre niveau d’énergie est bas votre capacité à accumuler de la charge mentale sera aussi bas. C’est pourquoi vous trouverez difficilement le focus nécessaire pour enchainer les Deepworks à longueur de journée.
La méditation peut se modéliser de différentes façons certains arriveront facilement à faire le vide. Tandis que d’autre devront se focaliser sur une image, une odeur, un son ou une situation apaisante. Vous pourriez en apprendre plus en lisant l’article que j’ai écris sur mon coaching Pouvoir Divergent disponible ICI.
En conclusion de cet article qui je l’espère vous aura aidé à y voir plus clair sur la notion de charge mentale. Et pourquoi il est fondamental de pouvoir la maîtriser. Pour vous aider aussi bien dans votre quête du meilleur Business ou dans celui que vous avez choisi. Nous avons mis en place très récemment la possibilité de pouvoir réserver un appel stratégique gratuitement.
L’objectif de cet appel stratégique n’est pas de vous vendre à tout prix une solution dont vous n’auriez pas besoin. Notre objectif est simplement de vous orienter dans la bonne direction gratuitement. D’ailleurs c’est en ne vendant pas que nous vendons le plus finalement, secret de Marketeur.